Hier après-midi, jeudi 25 mars, quatre tableaux étaient composés d’élèves en cotte d’AgroParisTech sur quatre lieux symboliques : Bercy (ministère de l’économie et des finances, pilotes de la vente du domaine de Grignon), L’Hôtel de ville, l’Assemblée Nationale et le Ministère de l’Agriculture. Quatre images de mort, composées des corps de cinq jeunes immobiles et d’éléments représentatifs : la paille, la litière de la forêt Grignonaise, la laine des moutons de la ferme et le lierre du château.
Leurs revendications rejoignent celles du blocus, présentées aux passants par un étudiant debout, des tracts à la main.
« Biodiversité assassinée, institutions complices, sauvons Grignon. »
Sur les quatre groupes de six étudiants, trois ont été contrôlés et délogés par les forces de l’ordre dont un en passant par les bras des policiers, les menottes et le commissariat. Plus de deux policiers par étudiant, jusqu’à sept véhicules mobilisés devant le ministère pour six jeunes coopératifs : le mot a fait très vite le tour des services de police.
Pas de blessés, nombreux tracts distribués, échanges en majorité dans le calme avec les forces de l’ordre, soutien des passants : le bilan est positif pour Grignon.